La conduite l’automne ; ce qu’il faut savoir
16 octobre 2020,
Si on se prépare mentalement à la conduite hivernale qui nous attend, on oublie souvent d’adapter sa conduite à l’automne qui sert de pont entre l’été et l’hiver. Voici quelques trucs pour éviter d’être surpris par cette saison magnifique.
1 — La température
L’hiver, ou l’été, et même au printemps, on ne s’attarde pas trop aux changements de températures en prévision de notre conduite. À l’automne, il faut s’y intéresser, car ces changements subits peuvent avoir une influence sur l’adhérence de notre voiture. C’est principalement attribuable aux pneus d’été qui sont probablement toujours montés sur cette dernière. Cependant, il faut aussi tenir compte du fait que lorsque la chaussée est froide, l’adhérence n’est pas aussi optimale que l’été. En conséquence, il faut penser à réduire sa vitesse.
2 — Les feuilles mortes
Si les feuilles colorées des arbres nous offrent un spectacle à couper le souffle l’automne, elles peuvent devenir notre pire ennemi lorsqu’elles se retrouvent en grand nombre sur la chaussée. En fait, avec un peu de pluie, c’est un cocktail explosif qui nous attend alors que des feuilles mouillées sur la route se veulent l’équivalent d’une bande de glace l’hiver. Soyez à l’affût.
3 — Les animaux
C’est prouvé, les déplacements d’animaux sauvages sont plus fréquents l’automne. Si la moufette ou l’écureuil ne représentent peut-être pas les plus grandes menaces pour notre sécurité, il en est tout autrement pour un chevreuil ou un original. Et avec la luminosité qui est moindre, vous allez vous déplacer plus souvent à la noirceur. Ayez l’œil ouvert et réduisez votre vitesse.
4 — La pluie
Il n’est pas rare d’assister à des épisodes de pluie forte l’automne, mais surtout de période plus prolongée de pluie. Surveillez attentivement les accumulations d’eau sur la route, mais aussi de boues et de détritus qui peuvent avoir été transportés par des sillons d’eau. Il suffit d’une fraction de seconde de perte d’adhérence sur une route transformée en un lac pour perdre le contrôle de son véhicule.
5 — Le brouillard
Le brouillard, lorsqu’il est intense, peut devenir notre pire ennemi au volant. À l’automne, en raison des changements brusques de température, il est susceptible d’apparaître à tout moment, surtout le soir et le matin. Lorsque le soleil est couché, il est alors important de réduire sa vitesse et d’actionner les phares antibrouillard plutôt que les feux de croisement. Ces derniers ont pour effet d’augmenter l’effet de ce dernier, ce qui est suffisant pour nous plonger dans le « noir » quelques instants. Soyez très vigilant avec cet ennemi semi-transparent.